Les activités d'hier à Saint-Sylvestre

Photos de sites miniers

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Photo Jean-Baptiste Boudaud - 1913
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Détail de la photo précédente
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La préfecture de Limoges en granit...
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Hôtel de ville de Limoges en granit...
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Mine d'uranium de Margnac

 

 

Le granit et ...

Saint Sylvestre, c’est le nom du pape du IVe siècle, baptiseur de l'Empereur Consatantin. C’est aussi le pays du granit limousin qui a généré toute une activité liée à la pierre. A la fin du XIXe et au début du XXe siècle, les carrières de granit étaient connues depuis fort longtemps mais elles ont acquis une extension particulière dès qu’il est apparu que les besoins de la ville de Limoges en pierres de taille constituaient un débouché rémunérateur.
En effet, de nombreux bâtiments importants de Limoges sont construits avec le granit de Saint-Sylvestre (préfecture, hôtel de ville par exemple). Dès les années 1880, les carrières ont été exploitées systématiquement.
Au recensement de 1886, on dénombre plus de 120 carriers pour 1700 habitants. Dans certains villages comme Fanay, La Borderie, tous les cultivateurs étaient aussi carriers. Ces blocs de granit étaient transportés à Limoges, uniquement pendant la nuit, par attelages bovins. Il faut dire qu’à Saint-Sylvestre, il n’y a pas eu d’exploitation mécanique du granit.
Egalement à la même époque était pratiquée la fabrication de la toile en lin et chanvre. Dans le village de Grandmont, plusieurs tisserands y exerçaient ce métier. Cette activité a pris fin au lendemain de la dernière guerre puisque, après celle-ci, un seul tisserand subsistait. Créée par les grandmontains, l’industrie de la clouterie : clous de charpente, clous destinés à la ferrure des chevaux et des vaches, à la garniture des sabots de bois, à l’ouverture extérieure des portes, fonctionna au ralenti jusqu’au début du XXe siècle.

Les recherches entreprises par le Commissariat à l’Energie Atomique, à partir de 1947, conduisirent à la découverte des premiers échantillons de pechblende massive française (un des principaux minéraux primaires de l’uranium) près de l’étang de la Crouzille. Le 26 juillet 1950, le puits Henriette permettant l’exploitation du gisement de la Crouzille est officiellement inauguré. Plusieurs autres gisements furent découverts et exploités jusqu’au 20 février 1995.